03/06/2024
Un Ange m'a dit...
C’était une nuit ou peut-être un matin :
L’aile d’un Ange a effleuré ma main !
Il dit : « Les jours sont comptés comme des grains,
Pour ces aveugles qu’on appelle les Humains » !
*****
Tous inconscients, de la Carpe au Requin,
De ce beau Don qu’ils tiennent entre leurs mains,
Voir que sous le soleil il n’est pas vain,
Puis rendre hommage à ce cadeau divin !
*****
Empreints à la Haine du moindre Prochain !
Surtout aux mêmes ombres : simples Citoyens,
Affublés d’une cible, symboles de rien.
Pour croire une seconde qu’ils deviennent Quelqu’un !
*****
Mais comme la nuit succède au matin !
Il faut savoir taire ses mauvais instincts,
Et renaître enfin, sous les Traits sereins,
De celui, qui, Grand, nous offrit du pain !
*****
Une plume tombe comme le chagrin !
Sous ses ailes tendres, tout contre son sein,
Sa sagesse apaise des murmures mesquins,
Du tumulte des choses jusqu’au…lendemain.
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11/05/2024
Je pense à Lui ! - Ascension 2024 -
Lorsque l’avenir parait gris,
Lorsque je doute du Paradis,
Lorsque les jours sont pleins d’ennui,
Je pense à Lui ! Je pense à Lui !
Je suis là, tout près de toi !
Ton âme est en désarroi !
La vérité, tu la vois !
Sur ce court chemin de croix !
Lorsque les larmes tombent comme la pluie,
Lorsque tous mes amis m’oublient,
Lorsque tout sens a fui ma vie,
Je pense à Lui ! Je pense à Lui !
Je suis là, tout près de toi !
Ton âme est en désarroi !
La vérité, tu la vois !
Sur ce court chemin de croix !
Lorsque ma peine semble infinie,
Lorsque le désespoir surgit,
Lorsque mon courage périt,
Je pense à Lui ! Je pense à Lui !
Mon amour réchauffe ta Foi !
C’est la Paix qui croît en toi !
Mon Royaume est ton endroit !
Où jamais ne souffle le froid !
Mon cœur ouvert à Jésus Christ !
Le ciel, dés lors, plus assombri !
Un calme nouveau couvre mon esprit !
Il pense à moi ! Il pense à moi !
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06/12/2023
Ecrevisse (de bénitier). Par Anonyme.
Pas la Croix mais un autre supplice,
Hante toutes les pensées d’un novice…
A l’Abbaye des « Longs Prémices »,
Vit un moine qui surprend d'office…
Les Saints craignent qu’il ne trahisse !
Ou qu’il ne se trompe de calice !
Poses de dévot, moue de génisse,
Toujours premier en sacrifice !
Notre convers, pétris de vices,
Camoufle bien tous ses caprices !
Et ces murs que les anges chérissent,
Craignent que les pêchés ne fleurissent…
Faudrait-il donc bien qu’il périsse ?
Ou que l’Abbé le raccourcisse ?
Et, devant ce silence complice,
Devons nous donc à l’édifice,
Demander où est son bénéfice ?
Au nom du Père, Au nom du Fils !
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21/07/2023
Vies sages en kit, pas maquillées.
Vies des humbles, aux âmes raillées !
Vices épars, en marge ou souillées !
Vis-à-vis d’espoirs fusillés !
Vigies rares sur ces terres brouillées !
Villes où gisent les canons sciés !
Viol, trépas des peuples pillés !
Vibre au pas sur les pentes mouillées !
Vis ta foi sans t’éparpiller !
Vite ou pas, sors des rêves rouillés !
Vide ton sac : Traces en pointillés !
Vire au Lac : Tes craintes torpillées !
Vise la vue : Des êtres éveillés !
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28/01/2023
Média Pâle...
Cette spirale minérale,
Virale tout comme viscérale,
S’emballe et puis fait du mal,
Efficace et radicale,
Pour un scandale à deux balles.
*****
Les Annales du zoo de Bâle !
Noces vespérales, choix floral !
Soutenir le Mémorial !
Taper un peu sur Tsahal !
Au fond : Tout leur est égal !
*****
Au grand bal des Mygales,
Le Crotale n’est pas banal !
Fort létal cet animal,
Sur un coup de cymbales :
La big star des Cannibales !
*****
Bacchanales en Festivals !
Crime vénal ou médical !
Thème social ou colonial !
Tous « Premiers au Grand oral » !
Le Graal dans l’abyssal !
*****
Avant l’attaque cérébrale,
Faites donc comme la cigale !
Car la vie est un régal,
Pour ceux qui ferment leur Journal,
Et sortent leurs verres en Cristal !
*****
A mon réflexe asocial,
Indignation proverbiale,
Ou tendance théâtrale ?
A ma diatribe médiévale,
Je vais mettre un point final !
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01/06/2022
Esprit, es-tu là ?
Loin du fracas des Grands états,
Hors des zones de longs frimas,
Retirées du feu des médias,
Avides d’une vie sans éclat,
Les demoiselles de la Rochelle,
Dissimulent sous leurs airs rebelles,
Un secret de polichinelle :
Les fantômes ont bien la vie belle !
Tous les matins, après leur bain,
S’apprêtant à prendre leur train,
Elles s’entretiennent avec Alain,
Leur cher oncle du Cotentin !
Pour lui, pas une sinécure,
De réussir dans la coiffure,
Ou rafistoler les voitures,
La Mafia lui semblait plus sûre !
Evidemment, vous devinerez,
Gorille pour Parrain est risqué,
Une Carrière courte mais épicée,
Pas de retraite dans ce métier !
Mais il est temps de préciser,
Que le tonton les a quitté,
Non sans s’être d’abord délesté,
D’un p’tit pécule fort rondelet !
Reconnaissantes pour l’héritage,
Elles accueillent à tous les étages,
L’Esprit, un tantinet volage,
Grand amateur de babillage !
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06/04/2022
Questions sans réponses...
Il est où le Nil aux alligators ?
Il est où le mil, plus précieux que l’or ?
Il est où le fil que la conscience tord ?
Il est où le cil qui voile le dehors ?
Mais où est le chill que l’angoisse essore ?
Elle est où l’île-monde qui mène à bon port ?
Elle est où la ville qui a vaincu la mort ?
Elle est où la bile qui empoisonne le sort ?
Elle est où l’habile qui sait et qui explore ?
Mais où est Yggdrasil , au Sud ou au Nord ?
Il est où le Rif, d’où l’Ancêtre sort ?
Il est où le kiff, entre deux météores ?
Il est où l’esquif qui cache un trésor ?
Il est où le suif qui sert aux ténors ?
Mais où est le récif broyant les remords ?
Elle est où la friche où la vie s’endort ?
Elle est où la niche où gisent les accords ?
Elle est où l’affiche qui annonce les torts ?
Elle et où la triche dans le jeu des forts ?
Mais où est le Fétiche, vrai-faux doryphore ?
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05/02/2022
"Sol Invictus !"
Marre de l’hiver, du vent sévère, du froid au goût de fer,
Réfrigérés, givrés, de bise amère en courants d’air,
Soleil timide, couloirs humides, recoins fétides des villes,
Cieux torturés, lacs démontés, bouleaux penchés, serviles.
*****
Printemps modeste, change de veste, rejoins notre île gelée,
Mars : on t’implore, paré de flore, apporte tes rayons d’or,
On veut du vert, des feuilles légères, oiseaux aux chants mêlés,
Une faune qui s’éprend, beauté des éléments qui rendent fort.
*****
Février : pardonne donc notre faiblesse insigne,
Mois des mariés pressés et des blancheurs de cygnes,
Comprends notre désarroi, Abdique, tu reviendras,
Après la fête des rois, « Sol Invictus » fait foi !
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01/12/2021
Mes Œillets de Poète !
Pour la bravoure d’Hercule : de persanes renoncules !
A l’audacieux Ulysse : j’offre l’Amaryllis !
A la fine Pandore : l’Ipomée tricolore !
Pour le bon Prométhée posent les Giroflées !
Quoi de mieux pour Œdipe qu’un bouquet de tulipes !
A l’ambitieux Jason : les Fleurs de la passion !
A l’astucieux Thésée : une gerbe d’Azalées !
Au robuste Achille : les Coquelicots d’avril !
A la belle Perséphone : quelques crocus d’automne !
Au malchanceux Icare : un méga Nénuphar !
En hommage à Orphée : une noire Orchidée !
Aux Dieux et aux Titans : tous les Pavots d’Orient !
Aux sombre héroïnes : j’offre des Vipérines !
Pour déesses ou Mortelles : une gerbe de Dauphinelles !
A vous, Nymphes muettes : mes Œillets de Poète !
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03/11/2021
Agrumes dans la brume.
Deux agrumes dans la brume :
Je te hume, tu m’enfumes,
Je m’assume, tu t’allumes,
On écume, se déplume,
Quelles enclumes sur bitume !
Autonome, tu m’assommes !
Genre surhomme, je te gomme !
Quel binôme dans ce home !
De vrais mômes à symptômes ?
Où est l’Anti-Sérum ?
Bien maniaque, je te claque,
Oh ! L’hypocondriaque !
Tu te braques, Aïe, je craque !
Quel micmac ces attaques !
La Faute au Zodiaque ?
Pas d’lézard, sous les phares,
Ni braillard, ni chiard,
Un Jaguar sur perchoir !
Stopper le défouloir !
Laissons choir ces déboires !
Sans lacune, sous la lune,
Sans fortune ni une thune,
Une vraie brune ! Mieux qu’une prune !
Sur tribune opportune,
Sus aux rancunes communes !
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22/10/2021
Nid vide...
Elle a donné son miel, au cœur d’immensités,
Puis a froissé ses ailes sur les murs des cités…
Suivant les fins conseils des bonnes entités,
Telle la reine des abeilles rêvant d’être fécondée…
Message dans une bouteille : elle l’avait envoyé,
Dieu donnant de l’oreille : elle fut bien écoutée…
Dans leur simple appareil, ils furent ainsi livrés,
Ô miracle réel qu’on nomme « maternité »…
C’est l’année de l’éveil pour ce coeur asséché,
Un rayon de soleil sur son âme lassée…
Un matin, au réveil, elle les a rencontrés,
Et a passé des veilles, assise à leur chevet…
Réchauffant leurs bouteilles, elle les a sustentés,
Berçant dans leurs corbeilles, ces êtres affamés…
Sacrifiant son sommeil aux contes empilés :
Au pays des merveilles, elle les a emmenés…
Sous le vieux pont vermeil, les beaux jours ont coulé,
Personne ne surveille, ces horloges surannées…
Endormie sous la treille, elle n’a pas vu passer,
Le temps, telle une corneille, éloignant ses bébés…
16:58 Publié dans * Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)
15/10/2021
Coupables ?
Coups minables du destin.
Coups redoutables non feints.
Cousus sur les fronts d’airain.
Coulis bus à même le sein.
Couleuvres mues par leur venin.
Coupables de tout et de rien.
******
Points de croix octogénaires.
Poings de moines atrabilaires.
Poisons dans le sang et l’air.
Poignards se disant sincères.
Poinçons de vieux séminaires.
Poids de fautes imaginaires.
*******
Sacrifices forts pour te plaire,
Dieu rancunier de nos mères,
Aime-nous dans nos faiblesses,
Jusqu’au cœur de nos vieillesses !
Rends donc fort à nos consciences,
Que l’enfance est innocence !
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25/08/2021
Le Gaulois "réfractaire".
Sa Province est une île.
Dans les branches de ses pins :
Un souvenir de villes,
Qui s’arrêtent en chemin.
****
Sa région vaut de l’or,
Car au creux de ces monts,
Son petit peuple s’endort,
Loin des temples de béton.
****
Son Canton fleure le blé,
Loin du tumulte, il veille,
A faire lever la paix,
Dans son beau pain de miel.
****
Son village le protège,
Du chaos des grands soirs,
Des capitales en sièges,
Des autocrates barbares.
****
Son bourg est une cellule,
Qui résiste aux assauts,
Des progressistes nuls,
Des tendanceurs sots.
****
Sa campagne est nature,
Prés des terres millénaires
Elle berce et rassure
Le Gaulois "réfractaire".
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18/08/2021
Le Palimpseste perdu.
Le Palimpseste de Pimprenelle,
A provoqué, pire que la peste,
La panique des papes et des popes.
Mais que prédisent donc ces papelards,
Aux prédicateurs et pochards ?
*****
Parfois, pourtant, pointent les pros :
Persistants et pathétiques,
Le populo poursuit ses poux,
Et l’aristo nourrit ses sous,
Tel un prurit de pipistrelle.
*****
Pimprenelle, pâle et perplexe,
Pratique la presse pessimiste,
Prédit un polar passéiste,
Pronostique un Thriller poli,
Prévoit de pitoyables piges…
*****
Sous ces papiers pie, la passion !
Tant de poses de prédilection,
Pour prouver à ses partenaires :
(Pénurie de neurones en place).
Que cette prose est pure et pieuse !
*****
Pardon aux parchemins perchés !
Ces mots parachèvent le procès
Des pantins précieux et parés,
Péripatéticiennes peintes,
Et procrastinateurs pansus…
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22/07/2021
Chatons mignons ?
Dans les yeux jaunes de Miss Ambry,
Une petite pincée de folie !
Sur n’importe quoi, elle bondit !
Ebony observe : elle conspire,
Tapie dans l’ombre, prête à surgir !
Silhouette de charme, faite pour rugir !
De la vigueur, des griffes : quels sbires !
Gare aux objets qui risquent le pire !
Gaffe aux rideaux : elles les déchirent !
Aïe aux doigts, aux pieds qui transpirent !
Planquez tout, ensuite on respire…
Mais stop : Il ne faut pas médire !
Boules de poils ou de…dynamites !
Fraîches idoles, mordants hoplites !
Ces p’tits félins frôlent le mythe.
Nous : paparazzis de salon,
Croquons leurs bouilles, en pamoison !
Craquons pour ces poses de lions !
Ca y est, c’est sûr : on est addict !
Fouchtra, ne soyons pas si strict !
Mais le gâtisme : c’est le verdict !
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16/06/2021
L’enfant-Pourquoi ?
Dans ces yeux noirs, il y a …
L’étonnement d’être ici-bas !
Dans le tableau, il y a …
Une petite fille qui crie « c’est moi » !
Sur cette photo, il y a …
Une enfant qui ne comprend pas !
Sur cette bouche, il y a…
Un univers de « Pourquoi ? »
*******
Dans ces regards, il n’y a pas …
La confirmation de leur choix !
Dans ces égards, il n’y a pas …
L’authenticité de leur joie !
Dans ces gestes, il n’y a pas …
La légèreté de leur emploi !
Dans ces silences, il n’y a pas …
L'autorisation d’être soi !
15:46 Publié dans * Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)
13/01/2021
R.I.P Shali-Chat...
Pas une plante qu’elle ne mâche,
Quelqu’un entre : elle se cache,
Elle craint fort qu’on se fâche,
Trop sensible, pas bravache !
******
Chahutée, supportée, pouponnée,
Enlacée, câlinée, embrassée,
Secouée, bien serrée, adorée,
Déguisée, observée, admirée !
******
A peine plus lourde qu’un rat,
Ce minuscule puma,
Vive comme un chinchilla,
Un Q.I. pour la « Mansa »,
Rayée, rouillée de la voix,
C’est bien elle : c’est Shali-Chat !
******
En cette fraîche soirée hivernale,
« Cinq petits kilos » de peluche,
A l’improviste, s’est fait la malle,
On se sent nigaud voire nunuche :
La nouvelle nous plombe le moral,
Perdus sans notre coqueluche !
******
Gageons qu’au paradis des chats,
Elle trouvera l’ange adéquat,
Qui saura bien lui faire la fête,
N’oubliant guère d’être délicat,
Tout en admiration muette !
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27/12/2020
Ma Peine
Suis-je une âme naine,
Où coule l’ébène ?
Ou celle que l’on freine,
D’exprimer sa peine ?
Est-ce un grand blasphème
Qui roule dans mes veines ?
Ou la gêne pérenne
D’une gosse du seizième ?
Y a-t-il un domaine
Pour les phrases vaines ?
Y a-t-il une scène
Pour les pudeurs blêmes ?
Y a-t-il un Mécène
Pour les larmes saines ?
Y a-t-il une Arène
Pour Chagrin de traîne ?
Suis-je bien la même
Qui rit et qui saigne ?
Ne suis-je pas à même
De poser mes chaînes ?
Un Monde en poème
Dont je suis la Reine !
Mystère des Phonèmes
Qui me rendent sereine...
Amen
12:02 Publié dans * Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)
15/11/2020
Pagaille à Babouin Land.
Un Babouin brun Style « Atatürk »,
Batifole grave dans les broussailles.
Boudant sa banane, il bifurque,
Pique des beignets en représailles.
****
Belle balade pour une bête barrée,
Bagarreuse, briguant une bataille.
Ca y est : la bestiole a brisé,
La branche basse d’un boa qui graille.
****
Barnabé, un bohémien braille :
Sa bagnole vient d’être bousillée !
Sa banquette, bordée de black skaï,
Quel béotien l’a donc brossée ?
****
D’un batracien, des notes chantées,
Berce enfin notre Babouin qui baille !
C’est la Bohème pour l’agité :
Cette bourrasque sur une botte de paille !
****
Bonne gens, vite, barricadez-vous !
Bien vu du côté de Bigorre !
Baroudeurs ou petits voyous :
Il brisera tous vos efforts !
12:14 Publié dans * Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)
06/04/2020
Corona Circus...
Accroché à sa chauve-souris,
Un Corona ventripotent,
Fut expulsé d’un coup de dents,
Par un Chinois fort étourdi !
******
Coincé sous de rudes écailles,
Débusqué grâce à une fourchette,
Exprimant sa tendance « racaille »,
Corona grogne et se la pète !
******
A la vitesse de l’éclair,
La bestiole a mis au tapis,
Toute une ribambelle de mamies,
Qui auraient dû finir centenaires !
******
Dans cette histoire bien trop confuse,
On se demande si c’est une ruse :
Téléphonie ? Complot ? Labo ?
Les bridés semblent avoir « bon dos » !
******
Est-ce Pongping, roi des Guignols,
Qui nous a fourgué ce virus,
Pour vendre à nous, pauvres minus,
Masques, gants et autres bricoles ?
******
En attendant d’y voir plus clair,
Quidams de tous les pays,
Restons planqués, sans trop en faire,
En maudissant les…Chauves-souris !
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27/03/2020
Soleil Noir
Sous ce ciel aux teintes de « Mordor »,
Je ne joue plus.
Les rayons d’or de l’astre mort,
Ont disparu.
******
Sous cette voûte aux sombres décors,
Je ne rêve plus.
Ma Galaxie subit un sort.
Ai-je la berlue ?
******
Dans ce silence d’incertitude,
Je ne ris plus,
Happée par tant de finitude,
A mon insu.
******
Mais ce monde, qui roule, enfer,
Si méconnu,
N’a-t-il pas changé d’atmosphère,
Me laissant nue ?
******
Bien sûr : Une étoile à deux faces,
Ainsi, s’est tue !
Mais dans ce miroir, s’efface
Une inconnue…
******
Il se peut que je juge les tords,
Pas de recette…
Saurais-je avancer sans renforts,
Dans cette quête ?
******
Il se peut que je garde le Nord,
Sur ma planète.
Saurais-je prendre un chemin fort,
Au goût de fête ?
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13/11/2019
J'ai des chaînes ?
C’est dans l’orée de ma forêt,
Qu’un Geai des chênes m’a saluée.
Sous le feuillage, tendre et sans âge,
A lissé sa plume bleue, très sage.
Puis le concert a démarré,
Me laissant coite et médusée.
Une symphonie ? Un one man show ?
C’est clair, il assure comme un pro !
Mais tout ça est-il bien réel ?
Il me le confirme d’un coup d’aile.
Seule spectatrice, c’est évident :
C’est à moi qu’il livre son chant !
Je suis l’Elue ! Il m’a choisie !
Pour offrir ce message de vie !
C’est dans l’orée de ma forêt,
Qu’une nouvelle âme m’a rencontrée.
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13/06/2019
Le Secret (Comptine).
Je l’ai trouvé, l’ai déniché,
Il se cachait sous l’oreiller.
C’est Le secret, c’est Le secret
Il était fort bien camouflé.
Dissimulé, diminué,
Filé, déniché, déchiffré.
Un p'tit muet, un peu bridé,
Enfoncé dans le canapé.
Bien engoncé et tout froissé,
Entre les plumes de mon duvet.
Il soupirait, il empirait,
Sous les lattes de mon sommier.
S’est dérobé, il s’est barré,
A mon regard, il fut soustrait.
Il a crissé, il a craqué,
L’escalier sous ses menus pieds.
Il a rampé, il s’est glissé,
Derrière l’écran de la Télé.
Il a ramé, a louvoyé,
Pressé de se carapater.
Il s’est sauvé, je l’ai chopé.
S’est envolé, fut rattrapé !
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19/05/2019
Florilège
Ces poèmes-là sont comme des roses
Ils nous rappellent les jours moroses
Ils piquent et gardent l’odeur des choses
Ils marquent les pages de nos névroses
******
Ce poème est comme le lilas
Il nous évoque les soirs de joie
Effluves gardiennes de nos villas
C’est quand il manque que vient le froid
******
Ces poèmes sont comme les colchiques
Grâce à leur présence mystique
Où croît notre sagesse mutique
Rien ne meurt dans ce grand cirque
*****
Ce poème est comme le pavot
Ivre d’images, de sons, de mots
Comme une abeille au coquelicot
Emplit ses ailes de perles d’eau
*****
Ce poème est comme le muguet
Minuscule îlot de pureté
C’est quand on l’offre que, deviné
Sa raison d’être nous apparaît
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14/10/2018
Carapace ?
Les bifaces d’Ignace n’ont plus de place dans mon espace.
Les grimaces des faces n’ont plus de trace sous ma tignasse.
Les bécasses fadasses n’ont plus de sasse vers mon impasse.
Les hommasses voraces n’ont plus un as dans mon jeu d’ jass.
Les radasses pugnaces n’ont plus de masse dans ma besace.
Les biomasses coriaces ne font plus chasse sur ma terrasse.
Les rapaces sagaces sont moins tenaces sous ma surface.
Les limaces loquaces n’ont plus de passe dans mon Palace.
Ma préface, je vous la dédicace et…je m’efface.
09:50 Publié dans * Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)
11/08/2018
Grrr...
C’est ainsi que tu te nommes,
P’tit fauve déguisée en nonne ?
Des éclairs dans tes cieux jaunes,
Cris muets qui laissent aphones…
*****
La morsure est bien de mise !
Ces mots creux de la méprise,
Ces maux crus de la traîtrise,
Ces sots sourds à leur bêtise…
*****
Devant tant d’inconséquence,
Colère sourde en plan séquence,
Face à tant de manigances,
Comment feindre la différence ?
*****
A ces crétins en troupeaux,
A ces prodiges du faux,
A ces rogneux sans repos,
Tu dis Stop : ils obtempèrent !
Tu as du sang dans les artères !
*****
Quand les poules auront des dons,
Elles useront de leurs molaires,
Pour croquer, en escadrons,
Ces abrutis au derrière !!!!
09:03 Publié dans * Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)
17/07/2018
Audimat à Plans les ouates !
C’t acrobate qui m’kidnappe !
Il est bat, il m’épate !
Il m’tire loin d’mes pénates :
C’est l’éclate !
@@@@
Par hasard, c’t arobate
Sur ma life, met d’l’aromate :
Il m’invite : j’deviens fat !
Il m’irrite : j’planque le cat !
(on n’est pas des diplomates…)
@@@@
On s’amuse à échec et mat !
Ou on cause tels des Mainates !
J’compose comme une lauréate !
Fais des passes comme un automate !
@@@@
« V’la les pirates qui r’tournent à leur casemate… »
Disent les primates en cravate.
« Et v’la deux zigs un rien disparates… »
Raillent les bureaucrates en savates.
@@@@
Ben, juste une ex-playmate auvergnate et un asiate anti-phallocrate
Qui…s’dilatent la rate !
(Faut pas être ingrate...)
11:38 Publié dans * Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)
28/03/2018
Mots de Tête
Toutes les cymbales d’Occident
Et les violons au son grinçant
Percutent mon crâne innocent
Et le cisaillent sans ménagement
******
Infatigables morsures de sang
Mes nerfs, à vif, enroulant
Cette souffrance en cerf-volant
Je suis prête à vendre le vent
******
Echapper aux griffes, crier « Grâce ! »
Arracher en lambeaux cette cuirasse
Etouffer les cris, les grimaces,
Regarder ce bourreau en face
******
Dans cette geôle de douleurs
J’exige du temps ses splendeurs
Pour m’éloigner de ces tourments
Et rendre mon espoir décent
******
J’écris pour distiller le mal
Et qu’il n’en reste qu’une liqueur
Afin de préserver mon cœur
De cette torture des plus banales
21:26 Publié dans * Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)
06/11/2017
Le Voyageur
Elle a tout pris, vieille âme nue aux traits juvéniles.
Le meilleur et le pire de nos campagnes viles.
Et si toutes ces saisons aux couleurs d’ardoise,
Inspirent Le Poète, l’Eternité le toise !
Il avance, titube, et peut-être courbe l’échine,
En quête, "maudits breuvages", d’une source divine !
Il parle haut d’Orient, de Byzance et de Chine !
De quel siècle nous vient cette voix orpheline ?
J’ai vu son ombre bleue, glisser vers le vieux port.
C’est au loin qu’il espère, voir son rêve éclore !
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26/03/2017
Les dimanches blonds.
Dans le caisson de ma maison, rétif à ma raison,
Un long silence de plomb nous fait baisser d'un ton.
Arrêt à quai des sons, cession des sensations,
Un blond cocon m’entoure, berçant ma confusion.
Dehors, mes trois pigeons, trop lents dans leur mission,
Observent bravement le ciel couleur citron.
Je vois sur mon sentier, dans une paix de saison,
Avancer une silhouette, tel un spectre sans nom.
Dedans, un chat, posé en rond, sur l’édredon,
Nous ensommeille au front, de son léger ronron.
Ritournelle sans fond, ce sont les dimanches blonds.
L’ennui est presque bon, dans ce pays de Monts.
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