26/03/2017
Les dimanches blonds.
Dans le caisson de ma maison, rétif à ma raison,
Un long silence de plomb nous fait baisser d'un ton.
Arrêt à quai des sons, cession des sensations,
Un blond cocon m’entoure, berçant ma confusion.
Dehors, mes trois pigeons, trop lents dans leur mission,
Observent bravement le ciel couleur citron.
Je vois sur mon sentier, dans une paix de saison,
Avancer une silhouette, tel un spectre sans nom.
Dedans, un chat, posé en rond, sur l’édredon,
Nous ensommeille au front, de son léger ronron.
Ritournelle sans fond, ce sont les dimanches blonds.
L’ennui est presque bon, dans ce pays de Monts.
20:08 Publié dans * Poèmes | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Etrange mélopée enveloppante et hypnotique.
les chats ont tout compris.
Écrit par : Sylvie N. | 27/03/2017
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