Hommage Libre No 2 à Le Foll

Le Gaulois "réfractaire".

Sa Province est une île.

Dans les branches de ses pins :

Un souvenir de villes,

Qui s’arrêtent en chemin.

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Sa région vaut de l’or,

Car au creux de ces monts,

Son petit peuple s’endort,

Loin des temples de béton.

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Son Canton fleure le blé,

Loin du tumulte, il veille,

A faire lever la paix,

Dans son beau pain de miel.

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Son village le protège,

Du chaos des grands soirs,

Des capitales en sièges,

Des autocrates barbares.

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Son bourg est une cellule,

Qui résiste aux assauts,

Des progressistes nuls,

Des tendanceurs  sots.

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Sa campagne est nature,

Prés des terres millénaires

Elle berce et rassure

Le Gaulois "réfractaire".

Hommage Libre No1 à Le Foll !

Le Palimpseste perdu.

Le Palimpseste de Pimprenelle,

A provoqué, pire que la peste,

La panique des papes et des popes.

Mais que prédisent donc ces papelards,

Aux prédicateurs et pochards ?

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Parfois, pourtant, pointent les pros :

Persistants et pathétiques,

Le populo poursuit ses poux,

Et l’aristo nourrit ses sous,

Tel un prurit de pipistrelle.

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Pimprenelle, pâle et perplexe,

Pratique la presse pessimiste,

Prédit un polar passéiste,

Pronostique un Thriller poli,

Prévoit de pitoyables piges…

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Sous ces papiers pie, la passion !

Tant de poses de prédilection,

Pour prouver à ses partenaires :

(Pénurie de neurones en place).

Que cette prose est pure et pieuse !

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Pardon aux parchemins perchés !

Ces mots parachèvent le procès

Des pantins précieux et parés,

Péripatéticiennes peintes,

Et procrastinateurs pansus…

Chatons mignons ?

Dans les yeux jaunes de Miss Ambry,

Une petite pincée de folie !

Sur n’importe quoi, elle bondit !

 

Ebony observe : elle conspire,

Tapie dans l’ombre, prête à surgir !

Silhouette de charme, faite pour rugir !

 

De la vigueur, des griffes : quels sbires !

Gare aux objets qui risquent le pire !

Gaffe aux rideaux : elles les déchirent !

 

Aïe aux doigts, aux pieds qui transpirent !

Planquez tout, ensuite on respire…

Mais stop : Il ne faut pas médire !

 

Boules de poils ou de…dynamites !

Fraîches idoles, mordants hoplites !

Ces p’tits félins frôlent le mythe.

 

Nous : paparazzis de salon,

Croquons leurs bouilles, en pamoison !

Craquons pour ces poses de lions !

 

Ca y est, c’est sûr : on est addict !

Fouchtra, ne soyons pas si strict !

Mais le gâtisme : c’est le verdict !

 

L'Artiste Maudite...

L’enfant-Pourquoi ?

Dans ces yeux noirs, il y a …

L’étonnement d’être ici-bas !

 

Dans le tableau, il y a …

Une petite fille qui crie « c’est moi » ! 

 

Sur cette photo, il y a …

Une enfant qui ne comprend pas !

 

Sur cette bouche, il y a…

Un univers de « Pourquoi ? »

 

*******

 

Dans ces regards, il n’y a pas …

La confirmation de leur choix !

 

Dans ces égards, il n’y a pas …

L’authenticité de leur joie !

 

Dans ces gestes, il n’y a pas …

La légèreté de leur emploi !

 

Dans ces silences, il n’y a pas …

L'autorisation d’être soi ! 

Connaissance de soi...

Le Chemin...

2021 apr. J. -C.

Arbre de vie ?

Une question d'équilibre...

Adieux aux ronces...

Hymne à l'Univers !

 

La Parole de Billy

 

Prières du Jour

 

Consolateur

 

Non-dualité...

Histoire de Ventre ?

Tu Témoigneras...

Ebène

Animus - Anima

Vastitude

R.I.P Shali-Chat...

Pas une plante qu’elle ne mâche,

Quelqu’un entre : elle se cache,

Elle craint fort qu’on se fâche,

Trop sensible, pas bravache !

******

Chahutée, supportée, pouponnée,

Enlacée, câlinée, embrassée,

Secouée, bien serrée, adorée,

Déguisée, observée, admirée !

******

A peine plus lourde qu’un rat,

Ce minuscule puma,

Vive comme un chinchilla,

Un Q.I. pour la « Mansa »,

Rayée, rouillée de la voix,

C’est bien elle : c’est Shali-Chat !

******

En cette fraîche soirée hivernale,

« Cinq petits kilos » de peluche,

A l’improviste, s’est fait la malle,

On se sent nigaud voire nunuche :

La nouvelle nous plombe le moral,

Perdus sans notre coqueluche !

******

Gageons qu’au paradis des chats,

Elle trouvera l’ange adéquat,

Qui saura bien lui faire la fête,

N’oubliant guère d’être délicat,

Tout en admiration muette !

Shalimar for ever...

Agapè

Masha au pays du Soleil-Levant

Ma Peine

Suis-je une âme naine,

Où coule l’ébène ?

 

Ou celle que l’on freine,

D’exprimer sa peine ?

 

Est-ce un grand blasphème

Qui roule dans mes veines ?

 

Ou la gêne pérenne

D’une gosse du seizième ?

 

Y a-t-il un domaine

Pour les phrases vaines ?

 

Y a-t-il une scène

Pour les pudeurs blêmes ?

 

Y a-t-il un Mécène

Pour les larmes saines ?

 

Y a-t-il une Arène

Pour Chagrin de traîne ?

 

Suis-je bien la même

Qui rit et qui saigne ?

 

Ne suis-je pas à même

De poser mes chaînes ?

 

Un Monde en poème

Dont je suis la Reine !

 

Mystère des Phonèmes

Qui me rendent sereine...

 

Amen

Sangh 2021

Pagaille à Babouin Land.

Un Babouin brun Style « Atatürk »,

Batifole grave dans les broussailles.

Boudant sa banane, il bifurque,

Pique des beignets en représailles.

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Belle balade pour une bête barrée,

Bagarreuse, briguant une bataille.

Ca y est : la bestiole a brisé,

La branche basse d’un boa qui graille.

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Barnabé, un bohémien braille :

Sa bagnole vient d’être bousillée !

Sa banquette, bordée de black skaï,

Quel béotien l’a donc brossée ?

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D’un batracien, des notes chantées,

Berce enfin notre Babouin qui baille !

C’est la Bohème pour l’agité :

Cette bourrasque sur une botte de paille !

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Bonne gens, vite, barricadez-vous !

Bien vu du côté de Bigorre !

Baroudeurs  ou petits voyous :

Il brisera tous vos efforts !