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15/06/2009

Folles années 70

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Jazzman

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Castel fantastique

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Mauvais oeil

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Séduction

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09/06/2009

Galaxie 2026

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Planète bleue

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Le sourire

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Roues du temps

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Tempête

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Métisse

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Montagne de Juin

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08/06/2009

Sous le soleil

 

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Sous le soleil…

 

Sous le soleil ou sous la pluie

Nous sommes bien peu de choses

Et c’est ainsi

 

A leurs misères vaquent les gens

A leur manière, chaque passant

A leur colère, s’arc-bouttant

A l’heure solaire, craque céant

 

Sous le soleil ou sous la pluie

Nous sommes bien peu de choses

Et c’est ainsi…

 

Dans le bouillon du quotidien

Mille millions de nœuds gordiens

De l’embryon au vieux péquin

Danse Sion avec les chiens !

 

Sous le soleil ou sous la pluie

Nous sommes bien peu de choses

Et c’est ainsi ?

 

A flan de gouffre, nu, en pantoufles

Gnome de l’esbroufe, Adam s’essouffle

Il bave, il bouffe, tâte de la schnouf

Homme : tu es ouff, mais quel baroufe !

 

Sous le soleil ou sous la pluie

Nous sommes bien peu de choses

Et c’est ainsi !

 

 

 

18:16 Publié dans * Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)

20/08/2008

Lever de soleil sur l'étang

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Il était une fois Minsk

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Une nouvelle vie

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Saint-esprit

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Les deux anges

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Divin soleil

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05/05/2008

L'enfant endormie

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L'enfant endormie
 

 

  

Lorsque ce doux visage se repose, 

à la délicate teinte de rose, 

abandonné aux songes et sans pose,

d'un baiser j'effleure ses paupières closes.

 

Je sens en moi l'amour qui explose, 

s'envole alors mon humeur morose, 

à ma langueur, la grâce s'oppose, 

muette, j'attends que la beauté éclose.

Contre le fou galop du temps, j'ose 

savourer cette métamorphose.

12:08 Publié dans * Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)

Délire d'octobre

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Délire d’octobre
 

 

  

 

Furieuse bise automnale 

Dans le bois de malmaison. 

Enduites d'une lueur spectrale : 

Gueules de loup et dents de lion.

 Myriade de feuilles rousses 

Tapissant l'étroit sentier 

Du cimetière en pente douce 

Que lacèrent les vents mauvais.  

Transie par l'hiver qui frôle 

Presse le pas sur le pavé

Recroquevillée sous le saule 

A l'abri des eaux versées  

 Frissonnantes Sylfides, assez !

Je rejoins la fauvette bleue 

Dans sa cavale migrée 

Loin du feuillage en feu

 

   

   

11:56 Publié dans * Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)

Jean-Yves Leloup : Un homme trahi. (Le roman de Judas). Albin Michel. (248p.)

 

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Qui était vraiment Judas ? Pêcheur incarné ? Elément d’un processus planifié par Dieu ? Le  Nouveau testament relate surtout des faits. Un codex copte, découvert récemment et identifié comme «l’évangile de Judas » complète  le tableau. Mais de nombreuses zones d’ombres subsistent. Leloup, fort de son talent de romancier, tente une approche plus intimiste du personnage : portrait émouvant d’un homme en proie à des turbulences  métaphysiques. Ce zélote, bien décidé  à libérer son peuple de l’occupant romain et à rétablir le Royaume de Dieu sur terre voit tous ses espoirs s’incarner en Jésus : la virulence de ses propos, son autorité, son don pour les miracles sont autant d’aptitudes à en faire un futur grand roi, dans la lignée de David ! Néanmoins, partageant son quotidien, Judas est parfois choqué par certaines attitudes ou paroles d’humilité ou de compassion. De nombreux malentendus ponctuent leurs échanges. Le doute s’insinue peu à peu dans son esprit : cet homme est-il vraiment le Messie ? Jusqu’au jour où partageant avec Jésus ce qui fut leur dernier repas commun, celui-ci semble lui suggérer de le dénoncer aux autorités : Judas lui obéit, rêvant d’un tour de force  de dernière minute de la part de son maître, mais celui-ci se laisse arrêter…

 

Ryszard Kapuscinski : Mes voyages avec Hérodote. Plon. (286 p.)

 

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Quand le jeune reporter sillonne sa Pologne natale et qu’il approche parfois une frontière, il n’aspire, fasciné, qu’à la franchir. Ce désir inassouvi et obsessionnel peut enfin se concrétiser lorsque sa Rédaction l’envoie en Inde : première sortie dans le monde entre éblouissement et panique, tempérée par la présence d’un livre jusqu’alors censuré et qui ne le quittera plus : « Histoires » d’Hérodote. Cette première rencontre avec l’altérité est ressentie comme un échec, tant il n’a su percer les mystères de cette culture. Puis c’est la Chine  : autre univers infranchissable à l’image de la Grande Muraille. Kapuscinski reste pétrifié par l’Asie et lui préfère l’Afrique,  plus accessible («Ebène»). Hérodote, lui permet, par ses écrits, de saisir  sa véritable mission : « le seul dépositaire de la mémoire est l’homme et pour accéder à cette mémoire, il faut aller à sa rencontre ». Ce premier reporter est déjà  soucieux de « sauvegarder les œuvres des hommes …de la nature destructrice du temps ». La double dimension dans laquelle se déroulent les voyages de Kapuscinski lui font  percevoir une vérité dont Hérodote avait déjà conscience : l’Histoire n’est pas objective car elle est mémorisée de manière sélective, puis racontée intentionnellement !

 

 

Deirdre Bair : Jung. Flammarion. (1312 p.)

 

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Bair nous offre un «pavé » passionnant de bout en bout sur le monument de la psychanalyse suisse et mondial : enfance bâloise entre un père pasteur et une mère éprise de spiritisme; échec scolaire et névrose puis goût pour les phénomènes surnaturels et les discussions intellectuelles; études de médecine puis carrière à Zürich en tant que psychiatre (d'abord à l'hôpital du Burghozli, puis en cabinet privé); ouvrages novateurs puis rencontres avec ses pairs et son public (voyages sur tous les continents et participation à diverses associations et revues de psychanalyse).

En points d' orgue : la relation amour/haine (ou fusion/séparation) avec Freud, son « père »en psychanalyse puis son étrange « ménage à trois » avec Emma et Toni Wolff ainsi que son rôle controversé sous le régime nazi. Cet ouvrage nous permet de découvrir un Jung « agent secret » (profiler de nazis) au service des Alliés ! 

Jung, ne craignant pas d'aborder alchimie, astrologie, mythologie, philosophie dans le but de mieux cerner les phénomènes psychiques dans leur globalité (souvent limités aux relations interpersonnelles)nous a  légué les concepts connus d' inconscient collectif, de soi, d' animus/anima ou encore d' archétype, mais son oeuvre reste a redécouvrir !

 

Luc Ferry : Apprendre à vivre. Plon. (302 p.)

 

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Luc Ferry, dédie cette histoire de la philosophie aux jeunes, mais leurs ainés y trouveront aussi leur compte car l’auteur accomplit le prodige de rendre attrayante une discipline souvent considérée comme hermétique. Il s’efforce de débarrasser son sujet de tout jargon sans pour autant en affadir la substance. L’essentiel étant de montrer que la philosophie n’est ni réservée à un cénacle ni déconnectée de la réalité : elle est un outil, utile à la compréhension du monde et de l’existence. L’homme étant mortel et conscient de l’être, n’a que deux solutions pour endiguer ses angoisses : la religion si il a la foi et la philosophie basée sur la raison. Celle-ci s’articule en trois temps : une intelligence du monde (théorie), une soif de justice (éthique) et une quête de salut (sagesse). Pour les stoïciens, le Divin fut identifié au Cosmos, image de la perfection ; puis pour les chrétiens ce même Divin s’incarna dans un Sauveur ; des siècles plus tard, ce fut  l’humanité  dans son ensemble qui représenta la valeur suprême : mais un jour, les philosophes décidèrent que «ces idoles» étaient désormais à casser…Luc Ferry, prenant ses distances vis-à-vis du matérialisme actuel, fait le choix de penser que c’est en chaque homme que réside le miracle de l’univers.

 

Anne Nivat : Par les monts et les plaines d’Asie centrale. Fayard. (384 p.)

 

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Habillée en «femme locale», la journaliste a parcouru seule, un vaste territoire (cinq états indépendants depuis le démantèlement de l’union soviétique) établissant des liens de confiance avec les populations, obtenant de nombreux témoignages aptes à rendre compte de la réalité de cette région.

Les divisions créées par les nouvelles frontières ont mis en situation précaire les minorités ethniques (ou religieuses) qui souffrent d’exclusion et peinent à trouver un emploi : notamment les Russes dont la culture est exécrée jusque dans les salles de classe. Une rivalité malsaine, nourrie par une grande méconnaissance, oppose les différents états, imprégnés d’idéologie nationaliste.

Confrontés à d’énormes difficultés économiques, certains habitants arrivent à tirer leur épingle du jeu en partant travailler en Russie (2'000 dollars suffit à faire vivre une famille pendant une année) mais la grande majorité vit au-dessous du seuil de pauvreté, particulièrement les paysans qui, privés de moyens techniques, sont contraints d’utiliser des méthodes rudimentaires donc peu efficaces. Les plus optimistes pensent que cette période de transition durera quelques générations …pour le plus grand profit des groupuscules extrémistes et terroristes.

 

Michel Pastoureau : L'ours. Seuil. (426 p.)

 

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Pastoureau, nous époustouffle de son errudition en nous faisant partager le passionnant destin d'un roi déchu.

Depuis 80'000 ans, date à laquelle une sépulture humaine et ursine furent associées,  l'ours a joué une rôle de premier plan dans la vie de l'homme : on le retrouve dans les mythes grecs et celtes; lors de l'antiquité et du haut moyen age, des lieux de cultes lui étaient voués; très présent chez les scandinaves, slaves et germains où combattre ce plantigrade permettait d' accéder au monde des guerriers adultes. Pour l'eglise chrétienne, il convint très vite de se débarraser de ce concurrent génant, de le faire descendre de son trône et de ses autels : on substitua à certaines fêtes païennes sur l'ours, des célèbrations en rapport avec la vie du Christ ou des Saints; on lutta  contre lui sur le plan physique par de nombreux carnages et sur le plan symbolique en le présentant dompté, diabolisé, puis ridiculisé...Le processus  dura presque mille ans, aboutit à la chute de l'ours, devenu ordinaire et à son remplacement par le lion dans les ménageries royales et l'héraldique (sauf pour Berne/Bär). Abandonné,  l'ours opère pourtant, depuis un siècle, un véritable come-back  dans le coeur et l'imaginaire des enfants ...Une revanche ?

 

Collectif : Hommage à Anna Politkovskaïa. Buchet-Chastel.(244 p.)

 

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Il y a tout juste un an, la célèbre journaliste russe disparaissait, assassinée en bas de son immeuble : le pays le mieux « informé » du monde n'a toujours pas arrêté de coupable...

Farouchement opposée au régime en place, Anna en était devenue la bête noire. En digne héritière des plus grands dissidents, elle défendait avec virulence les minorités souffrantes et persécutées, les victimes directes ou indirectes de l'armée, luttait contre  l'amnésie locale et l'indifférence étrangère, poussait l'enquête toujours plus loin...alors qu'elle savait ce qu'elle risquait dans un pays où la « glasnost » n'était plus qu'un lointain souvenir.

De part son courage, sa détermination et son immense compassion envers ses compatriotes (elle recevait des milliers de lettres) Anna a laissé un grand vide derrière elle : ceux qui ont croisé sa route lui rendent aujourd'hui un magnifique hommage en nous  permettant de côtoyer l'âme vibrante d'une femme hors du commun : une vingtaine de textes où l'on retrouve entre-autre les signatures d'André Glucksmann, Bernard-Henri Lévy ou Jorge Semprun.

Anna écrivait pour que son pays se souvienne « des petites horreurs au quotidien » car disait-elle souvent : « En Russie l'être humain n'est rien, il n'est que la poussière sous les bottes de l'Etat. »

 

Jacques Lacarriere : Dictionnaire de la mythologie. Plon. (555p.)

 

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Il y a tout juste une année, disparaissait Jacques Lacarrière, écrivain, traducteur de grec et grand voyageur, nous laissant une riche bibliographie : on se souviendra, entre autres de  « chemin faisant », « l’été grec » ou encore du « dictionnaire amoureux de la Grèce ».

Ce « dictionnaire de la mythologie », hommage posthume à l’érudition de l’helléniste, nous permet de découvrir ou retrouver, à notre plus grande joie, certains textes oubliés mais aussi de rafraîchir notre culture antique (loin des manuels scolaires) sur un mode plus ludique !

Saviez-vous que le premier Noé de l’histoire était sumérien et se nommait Ziusudra ? Que les Egyptiens craignaient la nuit, par peur du dragon Apophis escamoteur de soleil ? Que Platon désireux de faire passer un message philosophique à ses contemporains inventa l’Atlantide ?

A la racine de notre culture et de notre imaginaire occidentaux, les récits de la mythologie, remplis de personnages fantasmagoriques, de destins exceptionnels, de monstres hauts en couleurs et de territoires disparus, n’en finissent pas d’éblouir nos âmes d’enfants ! 

Gageons que par son talent de conteur, ses anecdotes amusantes et son ton captivant, l’auteur saura convertir à la mythologie même les plus réfractaires…

 

Eva Weissweiler : Les Freud, une famille viennoise. Plon. (414 p.)

 

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Cette biographie détaillée publiée à l’occasion du 150ème anniversaire de la naissance de Freud, permet, grâce à des lettres et autres documents inédits, d’avoir un éclairage complet sur le personnage. 

 Pas un jour ne se passe sans qu’une allusion ne soit faite ici ou là à ses théories psychanalytiques, il est donc intéressant de remonter à l’origine de sa pensée. Celle-ci a connu son éclosion à Vienne au tournant du siècle, extraordinaire vivier de scientifiques, penseurs et artistes d’origine juive venus des quatre coins de l’empire. Une émulation favorable aux précurseurs…

Néanmoins, bien que novateur dans sa vie professionnelle, Freud, fidèle à la figure de patriarche véhiculée par la bourgeoisie de l’époque, affichait des opinions tout à fait conservatrices dans sa vie familiale, notamment à l’égard de  son épouse qu’il condamna à des grossesses à répétition et de ses filles dont il découragea, dés qu’elles grandirent, toute velléité d’indépendance. De plus, déçu par ses fils, il les « remplaça » par  de nombreux  jeunes disciples  dont le célèbre  psychiatre suisse, C.G. Jung.

Freud qui oeuvra toute sa vie en vue d’aider les névrosés, chercha en vain à soulager ses propres angoisses dans la drogue, le tabagisme et le travail…