17/01/2011
Les Ennemis d’Aphrodite
Retenu par les cris du vent,
Ephèbe aux pieds de noirs nuages,
Aphrodite clame ton testament :
L’amour légué en héritage !
Processions et nuées de « sages »,
Ployés sous le fardeau des ans,
Qu’un sombre destin décourage,
T’intiment de plier céant !
Oh, cieux ! Que ta foi leur pardonne,
Pour qu’aux salves des lendemains,
Tu saches défendre ta joie d’homme,
Ton âme, de la morsure des chiens…
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Des Doutes pour Aphrodite
Telle une bulle de savon,
Comme de la glace sur ton front,
Frêle pousse sous le noir limon,
Et si, éphémère, cette joie fond ?
Tu révères les faveurs du temps,
Nénuphar en surface d’étang,
Soudain tiré vers les grands fonds,
Ces vers font-ils taire ton tourment ?
Tu marches dans le soir des vallées,
Liant tes pas sur leurs sentiers,
A ceux des anges désenchantés,
Pourquoi d’ébène ces jours hantés ?
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