17/01/2011
Des Doutes pour Aphrodite
Telle une bulle de savon,
Comme de la glace sur ton front,
Frêle pousse sous le noir limon,
Et si, éphémère, cette joie fond ?
Tu révères les faveurs du temps,
Nénuphar en surface d’étang,
Soudain tiré vers les grands fonds,
Ces vers font-ils taire ton tourment ?
Tu marches dans le soir des vallées,
Liant tes pas sur leurs sentiers,
A ceux des anges désenchantés,
Pourquoi d’ébène ces jours hantés ?
12:13 Publié dans * Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)
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