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05/05/2008

Michel Pastoureau : L'ours. Seuil. (426 p.)

 

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Pastoureau, nous époustouffle de son errudition en nous faisant partager le passionnant destin d'un roi déchu.

Depuis 80'000 ans, date à laquelle une sépulture humaine et ursine furent associées,  l'ours a joué une rôle de premier plan dans la vie de l'homme : on le retrouve dans les mythes grecs et celtes; lors de l'antiquité et du haut moyen age, des lieux de cultes lui étaient voués; très présent chez les scandinaves, slaves et germains où combattre ce plantigrade permettait d' accéder au monde des guerriers adultes. Pour l'eglise chrétienne, il convint très vite de se débarraser de ce concurrent génant, de le faire descendre de son trône et de ses autels : on substitua à certaines fêtes païennes sur l'ours, des célèbrations en rapport avec la vie du Christ ou des Saints; on lutta  contre lui sur le plan physique par de nombreux carnages et sur le plan symbolique en le présentant dompté, diabolisé, puis ridiculisé...Le processus  dura presque mille ans, aboutit à la chute de l'ours, devenu ordinaire et à son remplacement par le lion dans les ménageries royales et l'héraldique (sauf pour Berne/Bär). Abandonné,  l'ours opère pourtant, depuis un siècle, un véritable come-back  dans le coeur et l'imaginaire des enfants ...Une revanche ?

 

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