05/05/2008
L'enfant endormie
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Lorsque ce doux visage se repose,
à la délicate teinte de rose,
abandonné aux songes et sans pose,
d'un baiser j'effleure ses paupières closes.
Je sens en moi l'amour qui explose,
s'envole alors mon humeur morose,
à ma langueur, la grâce s'oppose,
muette, j'attends que la beauté éclose.
Contre le fou galop du temps, j'ose
savourer cette métamorphose.
12:08 Publié dans * Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)
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