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01/05/2008

Serge Tisseron : Virtuel, mon amour. Albin Michel. (228 p.)

 

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Le psychanalyste s'est attelé à cerner notre rapport au monde à l'ère des nouvelles technologies. D'une part, le mobile et le web permettent de bénéficier des avantages d'une vie sociale tout en gardant ceux de la solitude. Les nouveaux sites ne sont plus l'établissement d'un premier contact avant rencontre mais induisent une forme de relation à part entière : à l'adolescence,  les communautés virtuelles passent souvent avant les relations avec les proches. De plus, l'homme découvre, par le biais des avatars, le fait de vivre de vraies émotions et  sensations physiques à distance.

D'autres part, chacun étant libre de faire son choix d'informations, trie celles à conserver de celles, dérangeantes, à éliminer : cette société du déni, demeure éclatée en une multitude de petits groupes d'intérêts et de croyances.

La pratique du virtuel n'est pas à considérer par les parents comme un simple loisir, mais comme l'appropriation d'une culture utile pour l'avenir. Néanmoins, les plus jeunes peuvent  se sentir insécurisés et emprunter des attitudes stéréotypées d'agresseurs ou de victimes : Tisseron recommande donc de mettre en place dés le début des activités de jeux de rôle, histoire d'opposer « une vraie écologie de l'esprit » au « tout virtuel » !

 

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