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22/04/2008

"Le Voyage en Algérie" Robert Laffont

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Venant enrichir la célèbre collection d'anthologies de voyages (voir « Le voyage en Suisse »), cet ouvrage couvre l'essentiel de la période coloniale : se succèdent des textes, teintés des partis-pris idéologiques ou des modes littéraires.

 

 

Vers  1830,  Charles Nodier, patriote fervent, se fait le chantre de l'Algérie française. Dix ans plus tard, émerge une littérature romantique, illustrée par Théophile Gautier (oscillant entre esthétisme et raillerie), Alexandre Dumas et  Eugène Fromentin dont les récits ont fait longtemps autorité. En 1860, nombreux sont les écrivains à s'être rendu en Algérie : leurs écrits renvoient l'image d'un Orient domestiqué voir dégradé (Feydeau, Daudet et Maupassant). Dés 1840, un autre courant ressent « l'appel du désert », qui devient « l'ailleurs vrai ».

 

 

Vers 1900, c'est  l'Algérie arabe et l'islam qui fascinent, les séjours se font plus longs et répétés à l'instar d'André Gide ou d'une Isabelle Eberhardt aux multiples identités.Jusqu' en 1930, les écrivains (Henry de Montherland) expriment à nouveau la fierté coloniale tout en décrivant la misère indigène : « un peuple pacifié seulement en surface... ». Gleize écrivit alors ces vers prémonitoires : « Adieu donc beau pays ! Du moins le souvenir en reste impérissable »...  

 

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