21/03/2011
Dédié à mes Muses
Saurais-je jeter un sort aux monarques ambitieux
Ou sacrifier aux Dieux notre antique Carthage ?
Pourrais-je briser les vœux de toutes les vierges sages
Pour qu’Athéna conquiert le fort de mes cieux ?
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Calliope, Melpomène et Thalie
Détentrices du sel de mes nuits…
Sans vous, ma langueur s’accroit
Ma plume chute, se brise et choie !
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Tel un sphinx lettré, je revis à mes mots
Sous vos ailes ployées, je renais de mes maux
Ulysse a-t’il en vain, lutté contre les flots ?
Le Verbe a-t’il en main, la clé de tous les sots ?
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A mes alliées, je dédie ce poème
Mes tendres Muses que mon sort n’amuse
Au cœur du froid, petites sœurs de Bohème
Croyez en moi, célébrez la recluse !
17:18 Publié dans * Poèmes | Lien permanent | Commentaires (0)
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